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Interview. En face à face avec Jérémy Hénin

Une carrière riche et bien remplie, voilà ce qui caractérise ce joueur de 38 ans originaire d'Harfleur désormais sous les couleurs du Sporting...


Défenseur de métier durant 18 années au plus haut niveau, il a connu trois clubs différents (Le Havre, Sedan et bien évidement Angers). Mais cette saison, un nouveau défi s'est offert à ce joueur expérimenté. Celui du SC Beaucouzé...Il nous raconte pourquoi !

Tu as 38 ans, pourquoi avoir accepté ce nouveau défi après avoir connu une telle carrière ?
Je suis venu pour donner un coup de main au club. Lionel (Duarte) m’avait demandé d’intégrer le SC Beaucouzé pour apporter mon expérience.

Le monde du football te manquait-il ?
Ce monde-là ne me manquait pas du tout. C’est vrai que Lionel a vraiment insisté, je n’avais pas envie de reprendre le football. C’est lui qui a fait pencher la balance. J’étais parti pour ne rien faire. Je venais de faire un an de trail et je souhaitais faire une deuxième année comme celle-ci.

Le 23 août dernier, tu as déclaré sur twitter « Fier de porter ses nouvelles couleurs. Nouveau défi avec un groupe de qualité et un entraîneur digne de ce nom Lionel Duarte », on te sent épanoui au sein de ce groupe ?
Oui, je suis épanoui. C’est vrai qu’on a un groupe avec des mecs vraiment respectueux. Je trouve que le monde amateur est différent dans la relation avec les joueurs.

Peux-tu nous parler de ton parcours footballistique ?
J’ai commencé à l’ASPTT du Havre à l’âge de 6 ans. De cet âge jusqu’à mes 14 ans, j’étais dans un petit club où il y avait un entrainement par semaine et match le samedi. Pierre Foissac qui à l’époque était le directeur du centre de formation du Havre m’a repéré à 14 ans. Il est venu chez mes parents pour avoir le souhait de m’intégrer au centre de formation. Par la suite, j’ai fait sport-étude et j’étais externe donc je dormais encore chez mes parents. Je me suis rapidement entrainé avec les -15 ans Nationaux puis les -17 ans Nationaux. En réserve, je n’ai pas fait longtemps puisque j’ai commencé mon premier match professionnel à 17 ans. Très jeune. Puis après, j’ai intégré petit à petit le groupe professionnel et joué régulièrement. Ma carrière à vite commencée.    

Quel est ton meilleur souvenir ? 
Mon meilleur souvenir reste les montées avec le Havre, Sedan aussi avec qui j’ai fait une finale de coupe de France. Faut le faire. Puis après les relations humaines que j’ai eu l’occasion d’avoir avec les entraineurs et coéquipiers que j’ai pu croiser. Après, c’est vrai que dans le football, il n’y a pas forcément de copain. Aujourd’hui, j’ai 3-4 copains avec lesquels je peux téléphoner. Je peux avoir de leurs nouvelles et on peut aller en vacance chez l’un ou chez l’autre. C’est important.   

Comment vois-tu le championnat de ton équipe ?
C’est un très bon championnat. C’est vrai que ça me faisait peur d’intégrer l’équipe par rapport au jeu, au niveau DH. Mais au vu des équipes qu’il y a dans le championnat, ça joue au football, ce ne sont pas des bourrins. Je me concentre vraiment sur mon équipe, sur ce que le SC Beaucouzé fait.   

Comment vois-tu le club évolué ?
Je suis là pour écrire une page. Le club existe depuis longtemps, il progresse chaque année. Si on arrive à se maintenir en DH cette saison, ça sera encore une page de plus. L’important est la pérennité du club. Je pense qu’il peut monter en CFA2 et pourquoi pas en CFA dans les années suivantes, le SCB en a les capacités et les possibilités pour moi c’est véritablement un club sérieux. Il faut être de l’intérieur pour apprendre à connaître ce club et se faire son opinion. Les « on dit » dans le football, c’est bien beau mais il faut se faire son propre avis. Il faut le vivre de l’intérieur pour s’apercevoir comment il vit et comment il respecte les joueurs, dirigeants, bénévoles et aussi les équipes adverses. La première des qualités est le respect. C’est le plus important pour moi.

Quelles sont les différences entre le monde professionnel et celui amateur ?
Dans le monde professionnel, il faut être intransigeant avec soi-même mais aussi avec son partenaire. Dès qu’il rate quelque chose, faut lui faire comprendre qu’il faudra mieux faire au match suivant. Alors que dans le monde amateur, rater une passe n’est pas un drame. On sait que le mec travail la semaine, la nuit, il rate une passe, il ne faut pas le mettre minable. Ce n’est pas la même intransigeance que l’on peut avoir dans le monde pro. Les liens humains sont différents.

Peux-tu nous parler de ton futur projet ?
Je suis en formation BPA Travaux des Aménagements Paysagers pour donc devenir paysagiste. J’ai fait 9 semaines de stage chez Chalain Paysage au Parc du Hutreau. J’espère avoir fait ce qu’il fallait pour intégrer la structure. Ils sont très bien perçus dans la région. Parfois, des clients me reconnaissent et ça leur semble bizarre que je sois paysagiste. Comme j’ai dit à un client, j’ai toujours voulu faire ce que je voulais, je n’ai pas choisis ça pour défaut. C’est difficile de trouver un métier qui puisse t’épanouir. Le football était une passion mais le jardinage en est aussi une autre.

Un petit mot pour le club ?
C’est un club qui doit continuer humainement. Après au niveau de ça, c’est un super club. Hormis le sport, le mot humain est important pour moi.





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